Peau d'âne, la fête est finie
De sa lecture des multiples versions de Peau d’Âne, Hélène Soulié livre une adaptation à la fois spectaculaire et moderne. Elle propose au public de vivre une expérience unique et jubilatoire, à travers cette histoire qui l’habite et lui échappe à la fois…
Il était une fois une famille, qui vivait dans une maison, la plus belle de la ville, la plus lumineuse. Il n’y avait aucune ombre nulle part ni aucune poussière. C’était une famille qui rangeait bien ses chaussures en rentrant du travail, en rentrant du bois ou de la boucherie-traiteur.
C’était une famille qui aurait mérité une médaille d’or, une famille professionnelle qui aurait mérité d’être invitée chez le Président de la République et de passer dans les journaux télévisés. L’enfant était très belle. Son père lui disait que quand elle serait grande, elle donnerait très chaud aux garçons, que certains deviendraient fous, qu’elle ferait des ravages. La maman chantait des musiques de film parce qu’elle adorait le cinéma. Le papa travaillait dans une grande maison d’édition de père en fils. Tout le peuple adorait lire les histoires qu’il publiait.
Grâce à sa Peau d’Âne pleine de fougue, ce spectacle parvient à mettre en valeur le point de vue de l’enfant qui ose se confronter aux adultes. Enfants et adultes sont toutefois réunis joyeusement dans un grand final de conte de fée… ou presque !