A cheval sur le dos des oiseaux
À 47 ans, Carine Bielen vit seule avec son fils Logan. Depuis toute petite, elle a été stigmatisée par une société qui la qualifie d’« arriérée », de « handicapée ». Aujourd’hui, elle doit se battre pour la garde de Logan. Une heure durant, au fil d’un monologue intime et puissant, elle suspend son quotidien morose. Elle ouvre une brèche et tente de répondre à un système qui veut la cadrer, l’encadrer, au risque de la briser. Comme un clown sans filtre, Carine Bielen se dévoile et arrache un rire de sa condition miséreuse. Presque malgré elle, elle tend un miroir aux gens et à la société. Quel regard pose-t-on sur la différence, a fortiori lorsque le souhait de « faire famille » entre en jeu ? Dans quelle mesure peut-on mettre en perspective la norme, l’interroger voire la réinventer ?