Ranger

Il a décidé de tout arrêter : arrêter d’écrire, de faire semblant, arrêter de vivre. Il le dit à sa femme ou plutôt au portrait encadré qu’il emporte partout avec lui depuis qu’elle est morte. Mais avant de faire place nette dans cette chambre d’hôtel aseptisée, il lui faut d’abord ranger le fatras de sa vie encombrée de souvenirs, de joies, de peines et d’amour. Jacques Weber subjugue en écrivain terrassé par l’absence. Le monologue sur-mesure que lui a ciselé Pascal Rambert montre toute la complicité qui existe entre eux depuis l’aventure avignonnaise d’Architecture. Et nous en sommes les témoins privilégiés.