Les caprices de marianne

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Après Le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, Philippe Calvario a désiré s’emparer des Caprices de Marianne, autre pièce classique, plus mélancolique et moins joueuse, dont le langage le fascine. « Plonger dans cette langue si riche constitue une exploration fascinante du désir, qui me rappelle les méandres de la psychanalyse » confie-t-il. Dans cette partition romantique que Musset qualifia de comédie et qui s’achève par une embuscade violente, le sentiment amoureux ne se concrétise jamais par une rencontre. 

Marianne, épouse de Claudio, est aimée de Cœlio, qui demande à son ami Octave d’intercéder en sa faveur. Indifférente à Cœlio, Marianne tombe progressivement amoureuse d’Octave. «  J’ai souhaité que Claudio soit séduisant, afin de ne pas cantonner Marianne dans un rôle d’épouse subissant un mariage arrangé, mais d’affirmer son indépendance. Elle va se révolter, et la victime expiatoire de l’intrigue ne sera pas une femme mais un homme. Aucun des personnages ne se trouve au même endroit de l’amour. Octave est un addict solitaire, tandis que Cœlio est un homme empêché. » 

Comme le suggère le titre qui évoque les désordres et les peurs liés au sentiment amoureux, la pièce dévoile l’impossibilité de l’amour en une chatoyance sensuelle et jubilatoire.

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Comédie de Picardie | Amiens Réserver