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Le nom des choses
La faculté d’étonnement des enfants est infinie, et la compagnie La Bocca della Luna y puise un matériau propice à ses spectacles pour le jeune public dans lesquels on rit et on réfléchit, ensemble.
Dans cette nouvelle création, nous retrouvons la fantaisie et l’inventivité de Muriel Imbach, déjà accueillie au Quai avec À l’envers, à l’endroit, et qui poursuit un travail singulier qui s’inspire de multiples rencontres avec les enfants mêlant médiation, théâtre et philosophie.
« Pourquoi une table s’appelle une table et pas un schling ? Et si ça s’appelait un schling, ça servirait quand même à manger autour ? ». Voici l’un des questionnements linguistiques posé dans Le nom des choses. Car oui, quel est le rapport entre le nom des choses et leurs réalités ? Cette question habite les cinq protagonistes de cette histoire qui, au cœur d’une scénographie aérée et pleine de surprises, s’amusent à décortiquer la langue et les mots qui la composent, puis jouent avec à la façon des surréalistes pour le plus grand plaisir des spectateurs et spectatrices.