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La luz de un lago
« Ceci est un film d’amour. […] personnages de ce film n’ont pas d’images ; ils ne sont que des mots. »
Dans les années 1990, à Manchester, un couple se forme, après un coup de foudre lors d’un concert de Massive Attack ; à Athènes, peu de temps après la crise économique, deux hommes se retrouvent dans le secret d’une salle de cinéma ; dans une rame de métro parisien, une chercheuse en biologie se remémore sa vie maritime dans le Pacifique ; à Venise, se prépare la première d’un Opéra.
El Conde de Torrefiel est un collectif catalan fondé en 2010 par Tanya Beyeler et Pablo Gisbert, qui envisage le théâtre comme un lieu d’expérimentation, où la recherche plastique travaille à défaire les conventions narratives, autant qu’à interroger le pouvoir du verbe. La luz de un lago désigne un film d’amour, ou plutôt un film d’amour hypothétique, dont il ne reste que les bribes d’un scénario morcelé, projeté sur des surfaces mouvantes. Une voix raconte : quatre histoires, enchâssées les unes dans les autres, se déroulant dans quatre villes d’Europe, à quatre époques différentes ; quatre fictions incomplètes, dont il manquerait les corps et les paysages.