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J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne

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Plus tôt déjà, bien plus jeune et comme j’avais dans l’idée d’écrire, je m’étais fait la réflexion que si j’avais à parler de ma mère, je parlerais de l’attente. De l’attente et de la culpabilité.
Je n’écris pas, je mets en scène. Ce qui pour moi est de l’écriture avec des écritures.
Et voilà que l’on me fait découvrir ce texte, un de ces textes que l’on rêverait d’avoir écrit tant il vous touche au plus intime, dans une langue, celle de Jean-Luc Lagarce, qui est à mon avis d’une beauté rare dans le théâtre contemporain. Un art de la nuance, de la pudeur et du silence.
On pense à Duras bien sûr, j’entends Barbara comme une autre référence, et je vois ces cinq femmes comme autant de portraits de celle-là, l’immuable, pleine de désir et de contradictions, figée, toujours, sur le seuil de sa maison, face à ce grand vide qui nous touche tous et qui fait les grandes tragédies.

Frédéric de Goldfiem

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