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Hamlet(te)
Au royaume du Danemark, le roi meurt subitement d’une piqûre de serpent, dit-on.
Le prince Hamlet, voit apparaître le spectre de son père et apprend qu’il a été empoisonné par Claudius, son oncle. Le prince décide alors de le venger. Il simule la folie et délaisse sa fiancée Ophélie, qui lors de leur dernière entrevue, le tue par accident…
Hamlet est mort, trop tôt. Le champ des possibles est ouvert. Le quatrième mur se fissure. Ophélie reste seule sur scène, l’arme à la main. Comment continuer Hamlet sans Hamlet ?
Clémence Coullon met en scène cette ébouriffante variation sur Hamlet. Interroge et s’amuse des conventions théâtrales et joue sur les attentes du spectateur.
Hamlet(te) est une variation, une exploration des rouages de l’illusion shakespearienne, de ces mécanismes et de ces possibles. La première partie puise dans la puissance comique que contient déjà la pièce, sans la départir de son tragique, ni de son grandiose. Puis l’accident, non pas pour chercher l’originalité, la trouvaille qui signerait l’inédit d’une énième nouvelle mise en scène d’Hamlet mais pour prendre au sérieux le pari de la croyance, et questionner la puissance à faire croire, la violence des conventions, et la puissance de la surprise : comment continuer quand tout s’effondre ? Comment l’inattendu peut-il devenir à la fois l’accident qui vous fait chuter, mais aussi l’occasion d’une réinvention.