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Die Regeln der Lebenskunst in der modernen Gesellschaft

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Vivre entre ces deux événements ne représente pas non plus un défi particulier. Il suffit de suivre les règles et d'accepter les principes de la société, et tout se passe comme sur des roulettes. À peine l'être humain est-il venu au monde qu'il est déjà soumis à des décisions, à des contrôles, à des menaces, à des normes de comportement imposées comme seules valables, et à des conséquences en cas de non-respect de celles-ci.

Mais celui qui contrôle ses émotions et ne pleure, par exemple, que lorsque cela reste dans les limites acceptables par la société, c'est-à-dire lors d'un enterrement ou d'un mariage, n'a aucune difficulté et peut vivre heureux jusqu'à la fin de ses jours, jusqu'à ce qu'il soit « éliminé » conformément aux règles. Mais est-ce encore une vie ? Comment l'individualité, comment la liberté sont-elles possibles dans un système social qui, par crainte du désordre et du chaos, réglemente et détermine tout ?

Dans ce texte écrit en 1994, Lagarce pose avec une cohérence fascinante la question de savoir dans quelle mesure les conventions, les « règles de l'art de vivre » qui structurent la vie du berceau à la tombe, peuvent être plus qu'une forme de réprimandes dictées par le surmoi.

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