Cette note qui commence au fond de ma gorge

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Sur scène, comme sur un ring, un jeune couple s’affronte. Elle, le retient, et lui, ne rêve que d’une seule chose, partir en tournée aux quatre coins de l’Europe. Il l’abandonne. C’est plus fort que lui. Nous sommes dans une histoire amoureuse, mais pas seulement. Il est ici question de doutes, de culpabilité et surtout d’être celle ou celui que l’on souhaite et de trouver sa place. Vaste question quand on vient comme lui d’Afghanistan. « Lui » est interprété par le comédien et musicien Esmatullah Alizadah.


Comme Aref son personnage dans la pièce il a fui l’Afghanistan. Ses chansons et sa musique ont une puissance et un lyrisme proche du cri qui ont inspiré Fabrice Melquiot, l’écrivain prolifique que l’on ne présente plus. Dans cette joute verbale menée haut la main par la puissance de jeu de la comédienne Angèle Garnier, l’écriture est musclée. Le spectacle, intégralement écrit en alexandrins et décasyllabes, dans une myriade d’expressions à la mode, offre un lexique inventif et une métrique impeccable. À l’image d’un cri d’amour, Fabrice Melquiot révèle ici, une fois de plus, les pouvoirs de la langue française.

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