L'intrigue se concentre sur Louis, un homme qui, confronté à une certaine mortalité, décide de retourner au domicile familial après une longue absence. Une rencontre avec sa mère, sa sœur cadette, son frère et l'épouse de son frère révèle de profondes blessures émotionnelles, des sentiments inexprimés et des insécurités qui sont au cœur de la dynamique familiale. Cette rencontre intense déclenche une avalanche d’épreuves émotionnelles, de conflits et de tentatives de réconciliation, mettant en lumière la complexité de la nature humaine et les liens profonds qui façonnent les relations familiales.

Le groupe d'acteurs composé de cinq membres du ZKM explore avec Ferlin les possibilités artistiques de la transposition de la performance. L'approche unique de Ferlin en matière de structure dramatique, en mettant l'accent sur la physicalité et le théâtre physique, amène sur scène un monde unique de personnages confrontés à leurs propres démons passés et aux crises existentielles actuelles. Le langage poétique de Jean-Luc Lagarce permet à la pièce de s'appuyer clairement sur deux éléments distincts mais interconnectés : le corps et la parole. Sur cette double base, Only at the End of the World devient une expression scénique à plusieurs niveaux d’une profonde introspection des rencontres familiales intimes.