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Encore plus, partout, tout le temps suivi de After show
Encore plus, partout, tout le temps / Le collectif l’Avantage du doute investit le terrain de la crise écologique et du patriarcat comme étant deux faces indissociablement liées de la même catastrophe. Dans cette pièce on découvre un gros ours blanc atteint de solastalgie, avec bien sûr sa banquise qui fond avec lui, des femmes dévastées et des déesses inquiétantes, un mécène masculiniste qui s’incruste, une côte de bœuf carbonisée, des œufs bio du Limousin et un arc bandé à bloc, une clameur aussi violente qu’harmonieuse et libératrice, ou encore une tempête filiale destructrice. Il y a l’espace du papotage et l’espace des larmes. Tout ça en une heure et quelques, sous anthropocène, dans des décors recyclés, des costumes récupérés, et en pleine conversation avec le public.
After show / Une plongée dans la nuit de notre époque pour tenter de produire un peu de lumière, rire et s’émouvoir encore ensemble. Sans promettre d’annuler la noirceur et la sidération qui nous gagnent, l’Avantage du Doute cherche à travers le poème, la musique et le rire à balayer les figures qui oppressent nos imaginaires. Pour les y aider, les interprètes du collectif convoquent la multitude dont ils sont faits : doubles fantasques, personnages de l’enfance et fantômes qui leur sont chers. Un singe devenu artiste contemporain et égérie des grandes marques de luxe, une journaliste possédée en direct par son bouffon endiablé, une jeune actrice avec l’accent d’Aubagne qui revisite la Nuit des Rois de Shak