
The Brotherhood
The Brotherhood fait suite à La Mariée et Bonne nuit Cendrillon qui avait provoqué une onde de choc lors de sa première à Avignon où Carolina Bianchi amenait des réflexions sur la performance et la théâtralité, sur un lit d'histoires de viols brutaux et de meurtres de femmes.
Dans ce deuxième chapitre de la Trilogie des chiennes, Carolina Bianchi se penche sur la complexité de certains « pactes de masculinité », notamment sur les origines de la fraternité entre les hommes, mettant en lumière les codes mutuels violents qui contribuent à normaliser et perpétuer le viol et la violence sexuelle à travers leur lexique. Carolina Bianchi utilise les principes du théâtre pour articuler des voies possibles à cette discussion, créant des liens forts entre la représentation et le traumatisme réel, les structures de pouvoir dans l'art et la poésie radicale, les origines de la misogynie et une sexualité en crise. La structure de cette réflexion se révèle être un piège, affaiblissant l'auteurité de Bianchi et la transformant en un personnage qui subit les conséquences d'avoir scruté cette « fraternité » de si près.