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Stabat Mater
Le Grand Théâtre de Genève invite pour la première fois le metteur en scène italien Romeo Castellucci, pour une rencontre d’exception avec la soprano et cheffe d’orchestre canadienne Barbara Hannigan. Ceci pour un spectacle hors les murs et hors genre autour de la figure de Marie et du Stabat Mater de Giovanni Battista Pergolesi. Canon du répertoire religieux depuis sa création en 1736, deux mois avant la mort du compositeur, emporté à l’âge de 26 ans par la tuberculose, l’œuvre est écrite pour l’effectif traditionnel de deux voix solistes (soprano et alto) et un ensemble instrumental réduit. Elle est encore aujourd’hui au répertoire habituel du Vendredi saint, et a inspiré de nombreux compositeurs qui l’ont adaptée, révisée ou empruntée, de Bach à Hindemith. L’appellation de Stabat Mater correspond à l’incipit d’une séquence composée au XIIIe siècle et attribuée sans doute faussement au franciscain italien Jacopone da Todi. Le texte de la séquence évoque la souffrance de Marie lors de la crucifixion de son fils Jésus-Christ et est utilisé déjà chez Palestrina, de Lassus, Caldara ou Scarlatti.