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Mélancolikea. Comment meubler sa peine.
Nous partirons dans un voyage mélancolique, une traversée poétique dans les tentatives d’échappatoire de l’un.e d’elleux en proie à cette forme si particulière de langueur et de tristesse. A travers différentes séquences qui illustrent nos solitudes contemporaines, notre désarroi, le chagrin qui nous saisit parfois au milieu des autres, nous tenterons de déployer l’espace mental de l’un.e de nos personnages, comme un accès à l’intimité de ce qui nourrit aussi ce présent, souvenir ou rêverie, et qui se traduit au plateau par un déplacement du réel.
C’est un peu comme un resserrement de focale, l’appui du son, de la lumière, ou de la machinerie théâtrale guide le spectateurice dans la tête du personnage. Peut-être ainsi qu’il neige dans une baignoire, qu’un chanteur des années 50 vient interpréter un tube en italien, que nous avons le pouvoir de parler aux plantes ou aux objets et de les entendre.