A love suprême
Après trente-deux ans passés sous les néons d’un peep-show de Pigalle, Bianca est priée de ranger ses talons et de vider son casier. Trop vieille, dit-on. La concurrence est ailleurs : plus jeune, plus rentable, et désormais virtuelle. Dans ce « seule en scène » écrit par Xavier Durringer pour Nadia Fabrizio, une femme raconte son combat contre l’oubli et la mise à l’écart. Avec franchise, humour et mélancolie, elle retrace trois décennies d’un Paris populaire en voie de disparition, entre amours fugaces, années sida, illusions perdues et réconfort éphémère. Portrait sensible et sans concession d’une survivante des nuits de Pigalle, cette traversée intime éclaire aussi notre rapport au corps, au désir et au temps qui passe.
Partager