Que se passe-t-il quand quelque chose d’imprévu arrive, vient détourner un chemin a priori tout tracé et tout bouleverser ? Lorsqu’on tient bon, mais que le monde autour ne semble plus tourner si rond ?

Irène est licenciée, c’est sous l’eau qu’elle trouve un refuge. Julien est océanographe, c’est dans le vélo qu’il s’offre une possibilité. Delphine est étudiante, c’est dans la révolution qu’elle cherche à s’envoler. Autour d’eux des employés d’entreprise, un conseiller Pôle Emploi et un conseiller bancaire, s’affairent à entretenir une forme de normalité.

La tête sous l’eau est une fable contemporaine drôlatique et humaniste, qui parle de survie dans un monde où rien ne semble adapté aux gens et à leurs difficultés. Un monde où il n’est question que de rentabilité, d’efficacité, de suractivité, et où rien ne suffit jamais. Où rêver est un mot en trop. Louise Vignaud met en scène avec humour quatre élèves apprenti·es comédien·nes en insertion professionnelle dans un texte qui parle du monde du travail. Un regard sur notre société avec une bonne dose d’acidité et une infinie tendresse.