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Sans famille
Ce roman initiatique est pour Léna Bréban l’occasion d’ouvrir un grand livre d’histoires et de mettre à profit la magie du théâtre pour suivre Rémi à travers la France et jusqu’en Angleterre. Recueilli à sa naissance par Monsieur Barberin, il est élevé dans l’amour par sa mère adoptive jusqu’à ses 8 ans quand, pressé par des dettes, Barberin décide de le louer à Vitalis. L’artiste ambulant devient son tuteur, certes iconoclaste mais bienveillant. Rémi intègre alors la petite troupe du saltimbanque avec le chien Capi et le singe Joli-Cœur – respectivement interprétés ici par un acteur et une marionnette. De rencontres chanceuses en mésaventures, il se retrouve chez un souteneur d’enfants, Garofoli, peu de temps heureusement. Après un séjour rocambolesque chez sa vraie-fausse famille, les receleurs Driscoll, il parvient avec son nouveau meilleur ami Mattia à retrouver sa mère biologique, à qui on l’a volé pour une question d’héritage.
Sans édulcorer le roman, le théâtre colore les aventures du jeune héros. Dans un esprit burlesque à la Charlie Chaplin, l’émotion et le rire nous emportent dans un périple secoué par les tempêtes de neige et les injustices sociales – contre lesquelles luttait Hector Malot. Léna Bréban sait combien un conte d’antan peut nous permettre de regarder autrement celles et ceux que l’exil conduit à dormir dans nos rues. Rémi nous rappelle également l’importance, au-delà de la famille, des rencontres qui nous aident à grandir.