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Antichambre
Quand les arts plastiques, l’animation et la musique se rejoignent et s’entremêlent sous la baguette du duo Stereoptik, c’est toute la magie de l’art qui se construit en direct sous nos yeux.
Comme pour Dark Circus et Stellaire déjà accueillis au Quai, nous retrouvons Romain Bermond et Jean-Baptiste Maillet installés de part et d’autre de la scène, face à face, chacun devant son espace de travail empli de pinceaux, sables, encres, papiers pour l’un ou d’instruments et machines pour l’autre. Et la magie opère par l’alchimie des images et des sons ainsi créés et projetés en direct sur grand écran. Cette fois-ci, nous sommes d’abord invités dans les coulisses (l’antichambre ?) de la création, et assistons à diverses expérimentations plastiques et musicales, dont le résultat trace l’esquisse d’un récit, comme autant de pièces d’un puzzle en construction. Ce n’est que plus tard, à travers un film d’animation, que nous découvrons l’histoire d’un jeune homme qui, tombant par hasard sur une photo d’enfance, renouera avec sa sensibilité, son imaginaire, et tombera amoureux.