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Je crois que dehors c'est le printemps
Seule en scène, Gaia Saitta s’empare de cette histoire vraie, pour raconter avec pudeur le chemin tortueux d’une femme dans la solitude de la tragédie. Une mère qui se bat contre l’insoutenable, une femme qui pense ne jamais pouvoir aimer à nouveau et entreprend malgré tout de se reconstruire une vie, pas à pas. Un échange intime et délicat avec le public qui deviendra lui-même personnage de l’histoire, porteur des fragments de sa vie et témoin de son combat pour connaître à nouveau le bonheur.
C’était il y a quelques années, en Suisse. Irina Lucidi, d’origine italienne, a un travail, un mari et deux filles. Rien n’annonce le drame à venir. Un jour, le père disparaît emmenant avec lui les deux enfants. Il est retrouvé mort quelques jours plus tard - un suicide - et les deux petites filles resteront à jamais introuvables. Sans les corps, le deuil est impossible et la vie oscille entre l’espoir secret d’une réapparition et le gouffre de la douleur. Irina Lucidi est suspendue entre l’abîme de la tragédie et le désir de vivre à nouveau.