Ionah, 9 ans, grandit avec sa mère, Aashta, en plein désert, dans un contexte post-apocalyptique. Aashta enseigne à son fils comment survivre dans ce monde aride. Elle lui parle aussi du monde d’avant : les hommes cupides, le son du piano, la pluie qui tombe, et Ionah l’imagine en regardant le désert. Aashta va mourir. Ionah qui aura eu 21 ans, partira pour échapper à la folie de la solitude. Il rencontre Shui, un mystérieux coursier qui lui transmettra l’Histoire du monde. Ionah portera à son tour cette Histoire, et il pourra aussi conter l’histoire de Mère, sa propre histoire. Imaginer la pluie est une fable philosophique qui nous mène à poser un autre regard sur notre monde, sur nos besoins, et nous invite à ralentir et nous tourner vers l’essentiel.

Et si le but d’une survie était de transmettre ces mots ? Est-ce peut-être l’espoir que quelqu’un les écoute, les lise, tel un témoin bienveillant de notre existence ? En fin de compte, quel est notre héritage ? Quelle sera notre transmission ?